
L’entrée nord de Port-au-Prince et ses installations touristiques à l’agonie, l’Etat indifférent
L'indifférence du Gouvernement de facto face à la violence armée imposée par des gangs à Canaan contraste avec le discours d'un pouvoir qui œuvre pour la relance de l'économie. Depuis plus de trois (3) mois, le secteur touristique, le transport en commun, la circulation de biens entre l'Ouest et le Grand Nord d'Haïti sont mis à l’arrêt par des bandits qui opèrent à Canaan, bidonville construit à la faveur du tremblement de terre du 12 janvier 2010. Les alertes lancées auprès du Gouvernement de facto sur la situation de la route nationale numéro 1, à hauteur de Canaan, ne suffisent pas. Aucune intervention des forces de l'ordre pour mettre hors d'état de nuire les bandits qui imposent leur loi dans cette zone n'a jusqu'ici été manifestée. Au contraire, plusieurs symboles de l'État, sac