Boulder, Colorado – 1er juin 2025 : Un événement pacifique a tourné au cauchemar à Boulder, dans le Colorado, lorsqu’un homme a attaqué un groupe de manifestants avec un lance-flammes artisanal et des cocktails Molotov, blessant huit personnes.
L’assaillant, identifié comme Mohamed Sabry Soliman, un ressortissant égyptien âgé de 45 ans, a ciblé les participants à une marche intitulée « Run for Their Lives », organisée en soutien aux otages israéliens. L’attaque s’est produite sur Pearl Street Mall, un lieu très fréquenté de la ville.
Soliman était en situation irrégulière aux États-Unis. Il était entré légalement dans le pays en 2022 avec un visa touristique (B2), mais ce visa avait expiré en février 2023. Il avait entre-temps déposé une demande d’asile, ce qui lui avait permis d’obtenir une autorisation de travail, valide jusqu’en mars 2025.
Au moment de son interpellation, Soliman a déclaré avoir voulu « venger son peuple », tout en scandant des slogans tels que « Free Palestine ». Les témoins décrivent une scène de panique, alors que l’homme lançait des projectiles enflammés et utilisait un lance-flammes improvisé contre les manifestants, dont certains étaient âgés entre 52 et 88 ans.
La police locale a rapidement procédé à son arrestation. Il est désormais incarcéré avec une caution fixée à 10 millions de dollars. Il fait face à une série de charges criminelles graves, notamment tentative de meurtre, usage d’engins explosifs, crimes motivés par la haine, et acte de terrorisme à motivation idéologique. Les autorités fédérales, dont le FBI, participent activement à l’enquête.
Ce drame a rouvert de nombreuses discussions autour de la sécurité publique et du système migratoire américain. Plusieurs voix s’élèvent pour questionner la gestion des demandes d’asile, le suivi des visas expirés, et la prévention des actes extrémistes. Les autorités locales appellent à plus de vigilance, sans pour autant stigmatiser les communautés migrantes.
L’attaque de Boulder rappelle à quel point des idées extrémistes peuvent transformer un rassemblement pacifique en véritable tragédie. Alors que les victimes reçoivent des soins et que l’enquête se poursuit, une question cruciale demeure : comment protéger les citoyens sans sacrifier les principes de liberté et de justice ?
