Les États-Unis se retireront une nouvelle fois de l’UNESCO à la fin de l’année 2026. C’est le président Donald Trump, revenu au pouvoir, qui a pris cette décision. Washington accuse l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture de parti pris contre Israël et de promouvoir des causes jugées trop idéologiques et divisantes.
Ce n’est pas la première fois : c’est la troisième fois en 40 ans que les États-Unis claquent la porte de l’UNESCO. Déjà sous Ronald Reagan en 1984, puis sous Trump en 2018, Washington s’était retiré, dénonçant des positions politiques jugées contraires à ses intérêts. L’administration Biden avait fait revenir le pays en 2023, après avoir promis de rembourser près de 619 millions de dollars d’arriérés.
La directrice de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a exprimé son profond regret, mais dit que l’organisation s’y était préparée. Elle rappelle que la contribution américaine représente seulement 8 % du budget. « Ce retrait affaiblit le multilatéralisme », a-t-elle déclaré, mais “la porte reste ouverte” pour un éventuel retour.
Le président français Emmanuel Macron a, lui, réaffirmé son soutien total à l’UNESCO, saluant son rôle dans la défense de l’éducation, de la culture et de la paix.
Le retrait prendra effet le 31 décembre 2026, mais d’ici là, la décision pourrait encore être revue, selon plusieurs observateurs.
Avec ce nouveau désengagement, Donald Trump envoie un message clair : pour lui, l’Amérique passe d’abord, quitte à laisser le monde derrière.