Encore une tragédie liée aux armes à feu secoue les États-Unis.
Lundi 28 juillet, en plein après-midi, un homme armé d’un fusil a ouvert le feu à Midtown Manhattan, un quartier très fréquenté de New York. Le bilan est lourd : au moins cinq personnes tuées, dont un policier, et plusieurs autres blessées.
Le tireur, décrit comme un « tireur solitaire », a été rapidement neutralisé par les forces de l’ordre. Il a été vu sur des images diffusées par les médias américains, marchant calmement avec son arme à la main, avant d’entrer dans un immeuble où se trouvent notamment les bureaux de la NFL et de la firme Blackstone.
Une opération policière massive a été lancée : agents en gilets pare-balles, hélicoptères, ambulances… le quartier a été bouclé pendant plusieurs heures. Le maire Eric Adams s’est rendu sur place et a promis un suivi pour les victimes.
L’Amérique face à son fléau
Cette fusillade s’ajoute à une longue liste de drames similaires. Les États-Unis comptent plus d’armes à feu que d’habitants, un chiffre alarmant qui explique pourquoi le pays enregistre le taux de mortalité par armes à feu le plus élevé du monde développé.
Malgré les tragédies, rien ne change vraiment. Les fusillades sont devenues presque quotidiennes. Et pendant que les politiques débattent, des familles pleurent.
Combien de morts faudra-t-il encore pour que l’Amérique désarme ?