L’Alliance Nationale de Rupture a annoncé, mercredi 19 novembre, lors d’une conférence de presse à l’Hôtel Karibe, la signature d’un pacte d’entente avec plusieurs partis, plateformes et organisations de la société civile. Cet accord vise à proposer une alternative de sortie de crise jugée inclusive, crédible et libérée des logiques politiques traditionnelles.
La nouvelle coalition affirme que le pays se trouve dans une impasse et pointe l’échec du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) et du gouvernement en place. Elle réclame le départ de cette équipe avant le 7 février 2026, estimant qu’elle n’a pas su stabiliser la situation ni répondre aux urgences nationales.
L’Alliance dit vouloir bâtir un espace de refondation politique en s’alliant avec des acteurs non alignés ainsi qu’avec les partis et mouvements n’ayant pas signé l’Accord du 3 avril 2024. Elle soutient que toute solution durable doit inclure ceux qui ont été exclus des décisions nationales au cours des dernières années.
Dans sa déclaration, la coalition dénonce également la responsabilité politique de ceux impliqués dans la formation du CEP et les arrangements institutionnels actuels, qu’elle accuse d’avoir fragilisé l’État et accentué la méfiance du public envers les institutions. Elle estime que ces acteurs doivent reconnaître leurs erreurs et laisser place à d’autres forces pour proposer des alternatives adaptées aux besoins du pays.
L’Alliance Nationale de Rupture appelle, par ailleurs, les organisations de la diaspora, les mouvements citoyens et les partis politiques du territoire à rejoindre cette initiative, à condition d’adhérer à une vision de rupture et de placer l’intérêt national au-dessus des stratégies partisanes.
Pour ses signataires, ce pacte doit ouvrir la voie à une transition réellement inclusive, fondée sur la transparence, le dialogue et la recherche du bien-être collectif. L’Alliance affirme vouloir permettre aux voix longtemps marginalisées de contribuer à redresser la gouvernance et à proposer une vision cohérente pour sortir Haïti du cycle de crise et d’instabilité.
Redaction journal la Diaspora
