Saturday, July 5

Alors que les États-Unis célébraient leur fête nationale dans un contexte de divisions politiques et sociales croissantes, une tragédie naturelle est venue assombrir ce jour symbolique. De violentes inondations ont frappé le centre du Texas dans la nuit du 3 au 4 juillet, faisant au moins 24 morts et laissant une vingtaine d’enfants portés disparus, selon les autorités locales.

Le drame s’est déroulé dans le comté de Kerr, l’une des régions les plus exposées aux crues soudaines du pays. Les pluies torrentielles ont provoqué une montée fulgurante du fleuve Guadalupe, dont le niveau est passé de 2 à plus de 9 mètres en moins d’une heure. En seulement 45 minutes, l’équivalent d’un tiers des précipitations annuelles est tombé, piégeant des familles et des enfants dans leur sommeil.

Parmi les zones les plus touchées, un camp d’été pour filles accueillant 750 enfants est au cœur de toutes les inquiétudes. « Nous sommes sans nouvelles d’une vingtaine d’enfants. Cela ne signifie pas qu’ils sont morts, mais nous ne savons pas où ils se trouvent. Certains pourraient s’être réfugiés dans des arbres ou être injoignables », a déclaré le gouverneur adjoint du Texas, Dan Patrick.

Les secours s’activent jour et nuit. Plus de 500 intervenants, appuyés par 14 hélicoptères, la Garde nationale du Texas et la Garde côtière, sont à pied d’œuvre pour retrouver les disparus et évacuer les survivants. Le gouverneur Greg Abbott a publié une vidéo poignante montrant le sauvetage aérien d’une personne perchée dans un arbre, encerclée par des flots impétueux.

Malgré l’accalmie temporaire, les autorités redoutent une nouvelle vague de pluie dans les prochaines heures. Des alertes d’inondation sont en vigueur, et la population est invitée à rester à l’abri ou à se déplacer vers des zones en hauteur.

Ce 4 juillet 2025 restera marqué non pas par les feux d’artifice ni les célébrations patriotiques, mais par le deuil et la solidarité face à une nature déchaînée. Alors que l’Amérique peine à retrouver son unité, cette catastrophe rappelle douloureusement que les tragédies ne connaissent ni partis, ni frontières.

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