mardi, septembre 2

Un puissant séisme de magnitude 6 a frappé l’est de l’Afghanistan dans la nuit de dimanche à lundi, faisant plus de 800 morts et 2 700 blessés, principalement dans les provinces montagneuses de Nangarhar, Kounar et Laghman. L’épicentre, situé près de Jalalabad, à seulement 27 km de la ville, a provoqué des destructions massives, notamment dans le district de Nourgal, où de nombreuses habitations se sont effondrées sur leurs occupants.

Le tremblement de terre, survenu peu après minuit, a réveillé des milliers de personnes, dont beaucoup ont fui leurs maisons par crainte de répliques. Les secouristes peinent à atteindre certaines zones en raison de routes encombrées ou coupées par des glissements de terrain. Dans des villages comme Wadir, les habitants continuent de rechercher les disparus sous les décombres.

Les autorités afghanes, en coordination avec l’ONU, ont commencé à acheminer une aide d’urgence, mais l’accès reste limité. Des équipes de l’ONU, de la Croix-Rouge et de l’UNICEF se sont déployées pour fournir soins médicaux, nourriture et abris aux survivants.

Ce drame survient alors que le pays, déjà fragilisé par le retour au pouvoir des talibans, fait face à une grave crise humanitaire et à une aide internationale réduite. La population locale, souvent isolée, s’organise pour secourir les victimes, tandis que l’ampleur définitive du bilan reste incertaine.

La solidarité internationale commence à se mobiliser, mais l’Afghanistan doit une nouvelle fois affronter les décombres d’un désastre naturel dans un contexte politique et humanitaire particulièrement difficile.

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