Le gouvernement népalais a bloqué plusieurs réseaux sociaux majeurs (YouTube, X, LinkedIn), exigeant qu’ils nomment un représentant local pour mieux contrôler les contenus. Cette mesure a provoqué une révolte massive, notamment parmi les jeunes, très dépendants de ces plateformes.
Des manifestations menées par la génération Z ont rapidement dégénéré. Mardi, les forces de l’ordre ont ouvert le feu sur la foule : au moins 19 morts, plus de 400 blessés, incendie du Parlement, et démission du Premier ministre KP Sharma Oli après la destruction de sa résidence. 13 500 prisonniers se sont également évadés dans le chaos.
Le pays traverse une crise politique et sociale majeure, sur fond d’autoritarisme et de demande de transparence. La communauté internationale suit de près cette situation alarmante.