mercredi, juillet 16

Chelsea a remporté, dimanche, la toute première édition élargie du Mondial des clubs à 32 équipes, en battant le Paris Saint-Germain 3-0 en finale au MetLife Stadium, près de New York. Sous les yeux de Donald Trump, les Londoniens ont livré une prestation éclatante, menés par un Cole Palmer décisif avec deux buts (22e, 30e) et une passe décisive pour João Pedro (43e).

Le président américain, âgé de 79 ans, s’est invité sur le podium aux côtés des joueurs pour la remise du trophée. Sa présence n’est pas passée inaperçue : Trump a été copieusement hué par une partie du public, d’abord depuis les tribunes, puis de façon encore plus marquée lorsqu’il est monté sur la scène au coup de sifflet final.

Lors d’une entrevue avec DAZN, Trump a même affirmé qu’il conserverait le trophée original du tournoi dans le Bureau ovale, prétextant que la FIFA le lui aurait laissé en dépôt définitif. L’organisation internationale n’a pas réagi à ces propos. Il a aussi suggéré vouloir remplacer le mot « soccer » par « football » aux États-Unis, au nom de « l’unité ».

Le tournoi, pourtant très critiqué pour son calendrier surchargé, ses conditions climatiques extrêmes et ses affluences irrégulières, a été vigoureusement défendu par Gianni Infantino. Le patron de la FIFA s’est félicité d’un « succès colossal » ayant généré plus de 2 milliards de dollars de revenus, et a annoncé vouloir pérenniser cette compétition.

Ce Mondial aura aussi été l’occasion pour la FIFA de resserrer ses liens avec Trump, notamment en ouvrant un bureau dans la Trump Tower de New York. Mais, malgré l’ambition de réduire la domination de l’UEFA et de moins européaniser le football de clubs, la finale 100 % européenne entre Chelsea et le PSG rappelle que le Vieux Continent reste le centre de gravité du football mondial.

Alors que Chelsea célébrait une victoire historique, c’est finalement Donald Trump qui a volé la vedette — mais à coups de sifflets.

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