Le marché du travail américain tourne au ralenti. En août, seulement 22 000 emplois ont été créés, alors que les analystes en attendaient 75 000. Dans le même temps, le chômage remonte à 4,3 %, son plus haut niveau depuis 2021.
Ce faible résultat s’explique en partie par le ralentissement économique et la baisse de la population active, due à la politique migratoire stricte de Donald Trump. « La croissance de l’emploi dépend de l’immigration », rappelle l’économiste Kathryn Edwards.
Face à ces chiffres décevants, Trump cherche des responsables. Il a limogé la cheffe du Bureau des statistiques du travail, jugeant les données « biaisées », et attaque la Réserve fédérale, qu’il accuse de freiner la croissance en maintenant des taux d’intérêt élevés.
Les experts, eux, estiment qu’il faut agir vite. La banque centrale américaine pourrait annoncer une baisse des taux lors de sa réunion les 16 et 17 septembre, pour éviter une récession.
Promesse de plein emploi, réalité fragile : l’économie Trump attend toujours son miracle.
